Sur un site de la SNCF, récemment acquis par la ville de Paris, la première forêt urbaine de Paris s’élèvera dès 2024. Le premier adjoint Emmanuel Grégoire et Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge de la végétalisation de l’espace public, des espaces verts, de la biodiversité et de la condition animale, accompagnés d’Eric Pliez, le maire du 20e arrondissement avaient convié la presse, mercredi 9 novembre 2022, pour visiter les lieux. Ces terrains faisaient office de dépôt de bus jusqu’en 2017 après avoir servi de gare de marchandises jusque dans les années 1970. L’emprise concernée longe la Petite ceinture, entre le cours de Vincennes et la rue Volga.
Cette forêt, où 2 000 arbres seront plantés, des espèces à la fois indigènes et méditerranéennes, dans la perspective de l’évolution du climat parisien, sera connectée avec le Jardin de la gare de Charonne. A terme, elle permettra un cheminement sylvestre alternatif aux boulevard des Maréchaux jusqu’à la Flèche d’Or, ancienne gare de la rue de Bagnolet, lieu de spectacle acquis il y a deux ans par la ville de Paris. La Maison Faitout, centre de formation aux métiers culinaires et projet de tiers-lieu alternatif sera située dans ce corridor vert et donnera une nouvelle image au sud de l’arrondissement. Tout comme l’ancienne gare d’Avron, futur lieu de culture, actuellement occupée par un projet d’urbanisme temporaire porté par Yes we Camp, qui fait l’objet d’un appel à projets lancé par la SNCF.
Un deuxième poumon vert pour le 20e
Les tènements sur lesquels seront plantés des baliveaux ont été acquis pour la somme de 11,5 millions d’euros auprès de SNCF réseau. « Soit un prix infiniment inférieur à ce qu’il aurait été si l’on avait souhaité y réaliser une simple opération de promotion immobilière », a souligné le 1er adjoint d’Anne Hidalgo. Mais ce prix a pu être négocié avec la SNCF dans le cadre des relations globales nouées avec la mairie. 4,5 millions d’euros seront investis dans les aménagements des lieux. « Cette initiative illustre les orientations que nous souhaitons donner au plan local d’urbanisme bioclimatique (PLU), a également fait valoir Emmanuel Grégoire. Il y a encore quelques années, nous aurions loti cette emprise, pour y créer un nouveau quartier ».
Le maire du 20e Eric Pliez a souligné que les espaces verts, d’une surface équivalente, de 3,5 ha, qui vont être créés entre les portes de Montreuil et de Bagnolet, constitueront l’autre nouveau poumon vert de l’arrondissement. Ce projet s’inscrit également dans le cadre de l’appel à projets « Nature 2050 », lancé par la métropole du Grand Paris et CDC Biodiversité. « L’accès au public de ce tronçon, prévu au printemps 2024, viendra compléter l’ouverture au public de la Petite ceinture, qui représentera ainsi 12 km de promenades cumulés d’ici à la fin de la mandature pour une surface de 25 ha », souligne le Ville.
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« Unisson(s) est le mouvement français du nouveau Bauhaus européen », se félicitait Maud Caubet vendredi en fin d’après-midi dans les allées de la première édition du Salon de l’immobilier bas-carbone (Sibca), au Grand Palais éphémère. L’architecte figure parmi les initiateurs de cette démarche qui vise une transformation des contraintes de la RE2020 en opportunité de concevoir une nouvelle architecture bas-carbone et du vivant.
Dominique Boré, présidente d’honneur de la Maison de l’architecture et membre de l’Académie d’architecture, assure le commissariat général d’Unisson(s), porté également par A4MT, Construction 21, et l’Institut français pour la performance du bâtiment (Ifpeb). « Le RE2020 donne un ensemble de règles techniques, il revient aux architectes d’en faire la synthèse et de les traduire en une nouvelle esthétique », résume Anne Rouzée, architecte, associée d’Ateliers 2/3/4/, qui fait partie du comité scientifique d’Unisson(s).
Encourager l’émergence d’une nouvelle architecture
« Nous souhaitons réunir les acteurs de la conception, de la construction, de l’aménagement, du paysage et de l’industrie afin d’encourager l’émergence d’une nouvelle architecture, socle de l’évolution des nouveaux enjeux dans un écosystème en mutation, pour concevoir, construire et rénover les grands projets urbains et les bâtiments de demain, dans un esprit de partage des solutions », a souligné Laurent Morel, président d’A4MT (action for market transformation), la société de conseil qu’il a fondée avec Cédric Borel, déjà engagée dans le Booster du réemploi.
Un film documentaire de 26 min, conçu par Annabelle Ledoux, (agence Les grandes idées) et Maud Caubet, un livre, ainsi qu’un manifeste constituent déjà le dispositif. Celui-ci se complètera d’ ateliers de design thinking thématiques « lors desquels les participants seront invités à questionner leur regard sur l’architecture du bas-carbone et du vivant ».
Les premiers signataires
BNP Paribas real estate, Bouygues immobilier, Bureau Veritas France, Celsius energy, cabinet Malaquin, Contrast-e, Espaces ferroviaires, Quartus, Nexity, Société de la Tour Eiffel et Sogelym dixence. Unisson(s) s’appuiera par ailleurs sur le réseau de l’association Architecture & maîtres d’ouvrage (AMO).
3 questions à Dominique Boré, commissaire général d’Unisson(s)
– Pourquoi cette initiative ?
Parce que chaque secteur doit « faire sa part » et parce que ceux-là ont une contribution significative aux impacts environnementaux de l’humanité, l’immobilier et la construction sont nécessairement concernés par la transition vers une économie bas carbone.
– Ce n’est quand même pas un retour vers le passé ?
Évidemment pas, même si avant l’ère industrielle la construction fut bas carbone : le potentiel énergétique des fossiles n’était pas encore connu. Bien sûr, c’était une autre époque, bien sûr, les paradigmes de la conception architecturale de l’époque n’intégraient pas – entre autres – le niveau de confort, les technologies, les usages du temps présent. Cependant, les techniques préindustrielles ou l’utilisation de matériaux vernaculaires nous rappellent qu’il y a une alternative à nos pratiques massifiées, carbonées et de surconsommation.
Une conviction : si les matériaux doivent être revus aujourd’hui à l’aune de leur empreinte carbone et de leur impact sur les ressources naturelles (ou issus du réemploi), il existe un ensemble de solutions qui se déterminent à une échelle supérieure. Ce niveau supérieur est une nouvelle pensée architecturale, celle du mariage de l’ensemble des contraintes et des usages, dans une nouvelle écriture préservant et sublimant toute forme de ressource de matière première ou la somme des produits et matières bas carbone. Choix des matériaux à la fois géo et biosourcés, mixité fonctionnelle, construction légère, essentialisation, notion de « building as a material bank »… les architectes et concepteurs font déjà preuve de créativité soit par engagement ou lorsque le maître d’ouvrage a une demande authentique.
– Qu’est-ce qui vous pousse aujourd’hui à l’optimisme ?
Un chemin opérationnel se dessine déjà vers la neutralité carbone dans la gestion du parc existant et la nouvelle Réglementation environnementale RE2020 instaure depuis le 1er janvier 2022 la contrainte carbone, par le calcul, de tous les projets neufs. La profession prend enfin le virage d’une architecture du bas carbone. Et elle aborde en même temps un nouveau défi : reconnecter le bâtiment avec son environnement vivant. Pourquoi le vivant ici ? Parce qu’une fois qu’on a bâti, il y a cette construction érigée et ce qui reste de nature autour, comme la matière et l’antimatière. Là également, c’est une question d’équilibre, d’intelligence et de bon sens.
Cette nouvelle architecture composera davantage avec la biodiversité pour permettre à la nature de reprendre force et permettre la préservation du vivant. Personne n’a encore décrit le champs des solutions de l’architecture pour le bas carbone et le vivant. C’est l’ambition du mouvement Unissons(S), que l’industrie immobilière guidée par les architectes et de façon exemplaire, engage ce « grand virage » que l’ensemble des activités humaines doit embrasser.
Le nouveau Bauhaus européen : créer un nouvel art de vivre durable
«Le nouveau Bauhaus européen associe la grande vision du pacte vert pour l’Europe à des changements concrets sur le terrain, faisait valoir Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne, lors du lancement de la démarche. Des changements qui améliorent notre vie quotidienne et que tout un chacun peut percevoir non seulement dans les bâtiments et les espaces publics, mais aussi dans la mode ou l’ameublement. Le nouveau Bauhaus européen vise à créer un nouvel art de vivre qui allie durabilité et bonne conception, qui nécessite moins de carbone et qui soit inclusif et abordable pour tous »
Cela « en jetant des ponts entre la science et l’innovation, d’une part, et l’art et la culture, d’autre part, et en adoptant une approche globale ». Concrètement, quelque 85 millions d’euros sont consacrés à des projets de nouveau Bauhaus européen dans le cadre des programmes de l’UE pour la période 2021-2022. « De nombreux autres programmes de l’UE intégreront le nouveau Bauhaus européen en tant qu’élément contextuel ou priorité, sans budget spécifique prédéfini », est-il annoncé.
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Grand rendez-vous des acteurs de l’économie durable, le salon rassemblera 250 exposants et proposera 190 conférences aux milliers de visiteurs présents. Nous sommes fièrs de pouvoir y échanger avec les professionnels du secteur sur leurs enjeux de développement durable et de présenter ses solutions en matière de financement et d’investissement responsables.
DES RENCONTRES RSE POUR AGIR DURABLEMENT
Sur son stand entièrement éco-conçu de 80m2, la Caisse d’Epargne Ile-de-France consacrera les deux journées du 13 et 14 septembre à des rencontres et réflexions autour des solutions durables à mettre en œuvre pour la société.
Les tables rondes réunissent des acteurs reconnus, parmi eux l’enseignant-chercheur Jean-Pierre Deflandre ou encore le champion de tir Tanguy de la Forest, autour de 6 thématiques :
L’économie circulaire: reconditionnement et gestion des déchets
La construction durable: éco-matériaux et reconversion de sites
Retrouvez également Sébastien De Vanssay, Directeur des Clientèles Institutionnelles de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, autour d’une table-ronde organisée par Produrable sur l’ancrage territorial et l’utilité sociétale, mercredi 14 septembre à 16h30.
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Le département de l’Essonne a décidé de reconduire la Prime éco-lo-gis (PEL 91) destinée à financer les travaux de rénovation dans son logement.
Plafonnée entre 2 000 et 4 000 euros en fonction des ressources des ménages, la prime peut atteindre entre 10 et 20 % du montant des travaux effectués.
Pour la toucher, il faut être propriétaire occupant (maison ou appartement) et disposer de sa résidence principale dans le département depuis plus de quinze ans.
La prime finance les travaux permettant d’obtenir un gain énergétique annuel minimal de 35 %. Une aide forfaitaire de 800 euros peut également être distribuée pour financer des “travaux essentiels”. Eco-logis se cumule avec d’autres primes.
Depuis son lancement, le dispositif a permis de rénover près de 26 000 logements individuels.
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A l’occasion du lancement de « l’alliance pour le logement » le 9 mars au Palais Brongniart à Paris, les représentants des cinq entités partenaires – Emmanuelle Cosse, présidente de l’USH, Olivier Salleron, président de la FFB, Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre et Catherine Vautrin (pour les deux associations d’élus) – ont présenté 21 propositions réparties en 7 thèmes sur lesquelles « le futur président pourra s’appuyer ».
Malgré la diversité de ces acteurs, « des convergences très fortes entre nous existent pour lesquelles nous ne voulons plus que l’on nous oppose », a prévenu Emmanuelle Cosse. « Le caractère inédit » de cette alliance reflète, selon Christophe Robert, « des inquiétudes et l’importance du logement ». Surtout après un quinquennat qui n’aurait pas tenu ses engagements, selon les membres de l’alliance, notamment « le choc d’offres » qui n’a pas diminué le prix de l’habitat ou encore le plan quinquennal pour « le logement d’abord » en faveur des personnes défavorisées.
Pointant de son côté « un problème tant quantitatif que qualitatif », Catherine Vautrin constate « une somme de sujets (l’accès au logement social et à la propriété, la politique de la ville, l’aménagement urbain, l’habitat indigne, etc.) qui s’additionnent et deviennent de plus en plus lourds ». La présidente du Grand Reims invite à « faire confiance au local pour lui permettre d’avoir une vraie capacité d’expérimentation » et plaide en faveur de « la différenciation des politiques de l’habitat pour s’adapter à chaque territoire ».
Aussi, « nous demandons que des leviers qui fonctionnent bien soient remis sur la table avec une plus grande ambition », a fait valoir Christophe Robert. Soulignant « l’enjeu très politique » du sujet, il a mis en avant « le socle commun de propositions en mesure de faire changer les choses ».
La politique du logement a « besoin d’un électrochoc », selon LR
Pour Olivier Salleron, « sur un certain nombre de sujets, nous sommes à la croisée des chemins. Alors que le prix de l’énergie flambe, quels moyens se donne-t-on pour réussir la transition écologique ? », interroge le président de la FFB. « Comment répondre dans le même temps aux besoins en logement et à la nécessaire sobriété foncière, non pas conceptuellement mais au plus près du terrain ? » L’objectif des propositions de l’alliance est non seulement de relancer la construction de logements (réformer la fiscalité, simplifier les règles d’urbanisme, etc.), notamment sociaux, mais aussi de lutter contre la précarité, le réchauffement climatique et la ségrégation territoriale (lire ci-dessous).
Pour donner toute sa place à cette « crise du logement », les membres de l’alliance ont auditionné le 9 mars certains candidats à l’élection présidentielle. Partageant le constat de « mettre le logement au cœur du débat public », Geoffroy Didier, directeur de campagne de Valérie Pécresse, a indiqué que la politique du logement avait « besoin d’un électrochoc », sans lequel risquerait de se produire une crise aussi importante que dans les années 1950. L’équipe de la candidate des Républicains propose un « projet de franche rupture » pour « aider chacun à construire sa vie », soit « trouver un logement et un cadre de vie agréables ».
Pour ce faire, LR compte mettre sur le marché chaque année 500 000 nouveaux logements et engager un grand choc de simplification des règles d’urbanisme avec une procédure unique pour toutes les grandes opérations. Sur le logement social, Geoffroy Didier a annoncé la réduction de la TVA de 10 % à 5,5 % et l’arrêt de son financement dans les villes qui ont un taux supérieur à 30 %. Enfin, pour « redonner aux maires l’envie de construire », la compensation de la taxe d’habitation sera indexée sur l’augmentation de la population.
Pour Anne Hidalgo, construction de logements et écologie ne sont pas opposés
Convaincue que « le logement contribuera à apporter des solutions aux trois crises simultanées : sociale, climatique et démocratique », Anne Hidalgo assume la nécessité de construire, notamment, 150 000 logements sociaux par an. « Je n’accepte pas que l’on oppose construction de logements et écologie », a insisté la candidate PS qui souhaite mettre en œuvre « un bouclier logement » assorti d’une allocation complémentaire pour accompagner l’effort des ménages quand le prix d’un logement dépasse de 30 % leurs revenus.
Souhaitant permettre à tous les maires le jugeant utile d’utiliser l’encadrement des loyers, la maire de Paris veut que l’Etat se substitue aux maires dont les villes ne respectent pas la loi SRU, soit un taux de 25 % de logements sociaux. Une idée reprise par les Verts qui comptent, de plus, faire passer le taux de la loi SRU à 30 % d’ici à 2030.
Annonçant de son côté la réalisation de 700 000 logements sociaux dont la moitié de très sociaux, en accélérant notamment la transformation de bureaux, Julien Bayou, représentant du candidat EELV Yannick Jadot, a indiqué que la priorité sera donnée à la rénovation thermique des bâtiments. Un plan « massif » de 10 milliards d’euros par an est prévu pour éradiquer les 5 millions de passoires énergétiques, « enjeu environnemental mais aussi d’indépendance énergétique, d’emploi, de santé et de justice sociale ».
Considérant également que l’écologie n’est pas l’ennemie du logement, le conseiller régional d’Ile-de-France estime que « c’est l’absence de volonté d’en construire qui l’est ». « Il est possible de faire en assumant que des villes soient trop denses », a argué Julien Bayou, tout en invitant à « redynamiser des territoires abandonnés faute de services publics et d’offre de transport ».
LREM veut faire de la construction durable une filière d’excellence
Bien que son bilan ait été critiqué par les membres de « l’alliance pour le logement » et les autres candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron souhaite « continuer » l’action engagée en faveur du logement, comme l’a indiqué Emmanuelle Wargon, son actuelle ministre du Logement. L’accent sera mis, entre autres, sur la construction durable dans le cadre de la RE2020, la souveraineté énergétique et les matériaux biosourcés. « Le secteur doit devenir l’une des filières d’excellence », a indiqué Emmanuelle Wargon.
Reconnaissant que les objectifs « ambitieux » du pacte conclu avec l’USH n’avaient pas été atteints, la ministre promet de soutenir davantage le logement social, de multiplier par dix le nombre de logements intermédiaires et d’appliquer quand cela est nécessaire l’encadrement des loyers. Le candidat LREM compte également conclure « un pacte de confiance » avec les collectivités locales qui consistera à fixer des objectifs communs et à simplifier les procédures pour les atteindre. Il s’agira aussi d’adapter les logements aux spécificités territoriales et de cesser de considérer le logement uniquement « au travers du prisme des grandes villes ». A la question d’Olivier Salleron, Emmanuelle Wargon a assuré qu’en matière de construction et de rénovation, « les normes étaient stabilisées ».
La démétropolisation détendra le marché immobilier, selon le PCF
Enfin, plaçant le logement comme l’un des axes majeurs de son programme, le candidat PCF Fabien Roussel a fixé comme objectif que les Français ne consacrent pas plus de 20 % de leurs revenus à son financement, qu’il s’agisse d’un achat ou d’une location. Ian Brossat, son directeur de campagne, a présenté les trois grandes idées fortes du programme communiste.
« Le logement social sera la priorité absolue dans toutes ses dimensions, des publics les plus modestes (pension de famille, étudiants) aux classes moyennes », a prévenu l’élu parisien, avec la construction de 200 000 unités par an, le taux de loi SRU porté à 30 % et une aide renforcée à la pierre pour les collectivités locales. Les communistes comptent également accentuer la régulation sur le secteur privé par un encadrement des loyers dans toutes les grandes métropoles avec des plafonds revus, des contrôles et des sanctions.
Ils entendent par ailleurs agir sur l’aménagement du territoire. « La crise du logement est aussi une crise de l’aménagement du territoire », a estimé Ian Brossat, partisan de la démétropolisation pour détendre le marché immobilier, car « la concentration de toutes les richesses dans les grandes métropoles contribue au renchérissent du logements ».
Les 7 axes des propositions de « l’alliance pour le logement »
– Faire du logement un outil en faveur du pouvoir d’achat des ménages ;
– Augmenter la production de logements au service des besoins ;
– Simplifier les règles, décomplexifier l’action ;
– Renforcer le rôle du logement comme outil de lutte contre le réchauffement climatique ;
– Aider l’accès au logement des ménages, notamment les plus fragiles socialement et économiquement ;
– Faire du logement un outil d’aménagement du territoire ;
– Lutter contre la ségrégation territoriale.
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