La Caisse d’Epargne Ile-de-France et in’li signent un financement SLL de 23 millions d’euros

In'li

La Caisse d’Epargne Ile-de-France et in’li, la filiale du groupe Action Logement, ont récemment conclu un accord de financement durable (SLL – Sustainability Linked Loan) d’une valeur de 23 millions d’euros. Ce prêt est dédié à la rénovation du patrimoine immobilier d’in’li, soulignant ainsi l’engagement de l’entreprise à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire l’empreinte carbone de ses biens.

Logo in'li

Le crédit lié au développement durable (SLL Sustainability Linked Loan) est un type de crédit bancaire qui conditionne les termes du prêt à la performance de l’emprunteur en matière de développement durable. Trois critères extra-financiers sont pris en compte, généralement basés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ces critères influencent directement les conditions du prêt, comme la marge appliquée.

La Caisse d’Epargne Ile-de-France et in’li ont conçu ce prêt en intégrant des indicateurs sociaux et environnementaux spécifiques à in’li. Ces indicateurs mettent en valeur les efforts d’in’li en matière de responsabilité sociétale (RSE), notamment dans le cadre de ses investissements responsables et de l’amélioration énergétique de son parc immobilier. Ce financement intègre également un facteur social important pour in’li et ses locataires, à savoir le gain de pouvoir d’achat de des locataires grâce à la politique de loyers abordables pratiquée par in’li sur l’ensemble de son patrimoine.

Pour in’li, ce financement s’aligne non seulement avec ses missions sociales et son activité de logement intermédiaire, mais aussi avec ses engagements de transition énergétique. Ce financement sur mesure renforce le partenariat existant et de longue date entre les deux entités.

Eric balci

« Les enjeux environnementaux liés à la transformation de notre patrimoine sont aujourd’hui une priorité d’in’li. En effet, nous avons inscrit la modernisation et la réhabilitation de notre patrimoine comme une priorité stratégique de notre modèle de développement. Ce financement nous permettra d’atteindre nos objectifs notamment dans le cadre de l’amélioration de la performance énergétique de nos résidences afin de mieux répondre aux besoins de nos locataires »

Eric BALCI
Président du Directoire d’IN’LI

 

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Les enjeux de l’activité copropriété et bailleurs

Team of architects working on project paper blueprint. group of modern business people in casual wear discussing architectural designs while sitting in the creative office.

Le 1er avril 2019, la Caisse d’Epargne Ile-de-France reprenait les activités du Crédit foncier, en situation de quasi-monopole sur le marché des prêts aux copropriétés. Depuis cette transition, notre secteur copros-bailleurs a pris une nouvelle dimension.

Une équipe étoffée, un maillage national

Une véritable “task force” a été constituée. Pour composer cette équipe d’experts, la Direction du Secteur Commercial Copro-Bailleurs, assurée par Christophe Berfini, s’est engagée dans un large processus de recrutement et de formation. Le département compte aujourd’hui 33 collaborateurs chargés de développer l’activité sur notre région, mais aussi au niveau national puisque l’entité spécialisée est présente sur l’ensemble du territoire. Une organisation performante a également été mise en place avec un peu plus de 20 collaborateurs répartis sur deux agences en Ile-de-France (basées à Athos) et 10 Chargés d’Affaires, dont 6 dans les grandes métropoles françaises : Marseille, Montpellier, Bordeaux, Lyon, Nantes et Lille. Ces derniers ont pour mission de faire connaître l’offre Copros-Bailleurs et de former les syndics, les maîtres d’oeuvre et les élus. Ceux-ci sont en effet “en demande” de solutions incitatrices pour réussir leur transition énergétique.

La banque s’est ainsi donnée pour but d’accompagner tous ses clients vers la transitions énergétique et l’inclusion sociale en Ile-de-France afin de participer au verdissement et à la réhabilitation d’un parc vieillissant. Elle est d’ailleurs investie dans le financement, avec les collectivités locales, de copropriétés dites “fragiles”. Son ambition est d’obtenir l’adhésion d’un plus grand nombre de syndics à travers la digitalisation de l’ensemble des process de traitement des dossiers de financement des prêts collectifs de copropriété.

Une offre renforcée

L’offre Copros-Bailleurs de la Caisse d’Epargne Ile-de-France s’articule autour de 3 produits principaux s’adressant aux syndicats des copropriétaires représentés par un syndicat professionnel :

❙ Copro 100 : ce prêt est contracté au nom du syndicat des copropriétaires, mais les prélèvements sont réalisés individuellement sur le compte de chaque copropriétaire. Il est consenti sans limite d’âge, sans questionnaire de santé, un cautionnement bancaire évite toute solidarité entre les copropriétaires en cas d’ incident de paiement.

En cas de défaillance, c’est la banque francilienne qui met en place les actions de recouvrement. Aujourd’hui, seule la CEIDF propose un tel dispositif qui satisfait non seulement les syndics de copropriétés mais également l’ensemble des copropriétaires.

❙ Prêt à taux zéro copropriété : ce prêt bonifié par l’Etat accompagne la rénovation énergétique des copropriétés. Techniquement complexe, il est cependant idéalement en phase avec les attentes
du moment : accompagner et accélérer la réduction de l’empreinte carbone des rénovations et constructions. Un cautionnement obligatoire évite toute solidarité entre les copropriétaires
en cas d’incident de paiement.

❙ Préfinancements des financements publics : ils concernent les solutions de type “Ma Prim’ Renov” et les dispositifs de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) ou des collectivités locales.
Ces aides étant versées à la réception des chantiers, Copros-Bailleurs joue ainsi pleinement son rôle de “facilitateur de projets” en donnant de la souplesse en amont aux copropriétés.

Ces solutions permettent de mesurer la dimension sociétale de notre entité Copro-Bailleurs et son alignement parfait avec notre projet stratégique PARI 2024 à la composante RSE affirmée. L’activité se développe de façon régulière grâce notamment au haut degré de technicité de l’équipe.

Parole d’expert

“Nos collaborateurs valorisent notre banque et jouent un rôle sociétal majeur” : Christophe Berfini, Directeur de secteur commercial copro-bailleurs.

Christophe Berfini, Directeur de secteur commercial copro-bailleurs

“Nous participons pleinement à un écosystème de copropriétés plus vertueux, plus dans son époque. C’est gratifiant car chaque collaborateur contribue à son niveau à la transition énergétique et valorise dans un même temps notre démarche RSE. Je suis fier de leur travail et du chemin parcouru : nous avons trouvé, ensemble, une organisation de gestion agile que nous mettons chaque jour en œuvre au profit de nos clients. Cette ingénierie haute technicité tourne à plein régime et oui, cela donne du sens à notre travail.

Le marché est profond, nous devons atteindre des niveaux de production en phase avec nos objectifs. Cela passe en priorité par une digitalisation de notre offre, également l’un des piliers du projet stratégique PARI 2024. Le challenge est passionnant.”

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Rencontre avec Pauline Becquey, Directrice Générale de Finance For Tomorrow

Financefortomorrow

Pauline Becquey, Directrice Générale de Finance For Tomorrow

Pauline Becquey, Directrice Générale de Finance For Tomorrow

Pouvez-vous nous présenter brièvement Finance For Tomorrow ?

Finance For Tomorrow est une initiative lancée par Paris Europlace en juin 2017 et dont l’objectif est de faire de la finance verte et durable un élément moteur du développement de la Place de Paris. Nous souhaitons en effet positionner Paris en centre financier de référence sur ces enjeux.
Aujourd’hui, nous comptons une centaine de membres, une majorité d’acteurs financiers mais aussi des entreprises et les pouvoirs publics, des think tanks et des ONG etc. L’idée est de faire travailler l’ensemble de cet écosystème varié pour transformer les pratiques au service de la finance durable. A ce titre, l’ambition est fixée : réorienter les flux de capitaux pour servir une économie bas carbone et inclusive qui soit en cohérence avec l’Accord de Paris de 2015 et les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU.

Comment ces engagements se traduisent-ils ?

Nous avons créé des groupes de travail afin de partager concrètement les bonnes pratiques et produire de l’expertise autour des sujets de la finance durable. Nous organisons également chaque année le Climate Finance Day, à quelques semaines de la COP. Cette journée permet de faire le bilan des initiatives et surtout de fixer des engagements car le chemin à parcourir reste important. Le prochain Climate Finance Day aura lieu le 27 octobre. En outre, nous assurons la gestion de l’Observatoire de la finance durable qui répertorie l’ensemble des engagements et des annonces en matière d’investissement vert et permet de suivre ces transformations dans la durée grâce à des indicateurs précis.

La France est-elle en pointe dans ce domaine ?

La France a pris une longueur d’avance, notamment en matière réglementaire. On peut même dire qu’elle a joué un rôle de pionnier en matière de finance durable en instaurant des labels reconnus (ISR et Greenfin). En outre, la Banque de France a été à l’origine de l’initiative NGFS (Network for Greening the Financial System), un réseau de superviseurs internationaux concernés par l’enjeu climatique. Cette volonté de promouvoir la finance verte et durable se traduit également en matière d’éducation et de formation. On dénombre aujourd’hui en France plus de 120 acteurs de la recherche répertoriés sur ce sujet ! Enfin, notre pays peut se féliciter d’être le quatrième émetteur d’obligations vertes au niveau mondial.

Quels conseils donneriez-vous à des épargnants intéressés par la finance durable mais qui ne savent pas vers quels types de produits s’orienter ?

Le premier conseil est de s’appuyer sur les labels existants qui apportent justement la garantie qu’un organisme tiers indépendant a certifié le fonds proposé. Le deuxième conseil est d’interroger son conseiller financier qui sera en mesure de vous proposer des produits adaptés en fonction de votre profil de risque et de vos objectifs patrimoniaux. La diversité de l’offre ISR permet aujourd’hui d’investir dans de nombreux produits, y compris des fonds thématiques. Enfin, nous ne pouvons que recommander aux épargnants de consulter la documentation disponible des fonds. L’instauration de la réglementation SFDR oblige en effet les sociétés de gestion à classer les fonds proposés en plusieurs catégories. Dans ce cadre, les fonds article 8 (intégration de critères ESG) et article 9 (fonds avec un objectif lié à l’investissement durable) sont à privilégier.

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Engagés pour la transition environnementale

Le 7 juillet a eu lieu une visite du chantier de construction de la chaudière biomasse (CSR BioSynErgy 76) avec la présence de Edouard Philippe, Maire du Havre. L’objectif affiché est : 50 000 tonnes de CO2 économisés par an.

La Caisse d’Epargne Ile-de-France, co-financeur de ce projet, était sur place a eu l’occasion d’échanger avec Sabrina Soussan, Directrice Générale de Suez.

Soutenu par l’ADEME et la région Normandie, BioSynErgy est un projet innovant respectueux de l’environnement et générateur d’activité économique, pour la production d’énergie renouvelable et de récupération (EnR&R) : construction et l’exploitation d’une centrale de combustion mixte équipée d’une chaudière biomasse dont la finalité sera de produire de l’énergie en valorisant des bois déchets pour une majeure partie, ainsi que des Combustibles Solides de Récupération (CSR).

Le projet est financé par la Caisse d’Epargne Normandie (CEN), la Caisse d’Epargne Ile-de-France (CEIDF) avec la Caisse Epargne Loire Centre (CELC) et la Caisse Epargne Bretagne Pays de Loire (CEBPL), ainsi que par Arkea Banque Entreprises et Institutionnels (ABEI).

En tant que prêteur, la Caisse d’Epargne Ile-de-France s’inscrit au cœur de la stratégie de financement de projets durables de l’économie circulaire.

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La Caisse d’Epargne Ile-de-France finance la création d’emplois à travers le pret de revitalisation

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Le Prêt de revitalisation : un dispositif de création d’emploi

Destiné aux PME – quelle que soit leur forme juridique y compris les associations qui répondent aux critères de la PME européenne – qui souhaitent recruter, le prêt de revitalisation est une solution de financement visant à allouer aux entreprises un montant minimum de 15 K€ par emploi CDI créé avec un plafond pouvant aller jusqu’à 300 K€ par projet. Ce prêt à taux zéro octroyé sur une durée de 5 ans, ne nécessite aucun frais de dossier ni aucune garantie.

A ce jour, la Caisse d’Epargne Ile-de-France a octroyé des prêts de revitalisation s’appuyant sur 5 fonds des départements de Paris, la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne, l’Essonne et du Val-de-Marne, visant la création d’un millier d’emplois pérennes d’ici décembre 2022.

« Nous faisons en sorte que notre objectif d’être utile à l’économie du territoire prenne tout son sens. Avec le prêt de revitalisation, nous sommes heureux de contribuer au maintien d’emplois de proximité dans plusieurs départements de la région.»

Patrice MavillaDirecteur du marché de l’Economie Sociale (ESS), de la Santé et des Institutionnels à la Caisse d’Epargne Ile-de-France

A table ! un acteur engagé dans le développement de la Seine-Saint-Denis

Structure intégrée à l’économie sociale et solidaire (ESS) proposant une offre de traiteur globale, A table a souhaité bénéficier d’un prêt de revitalisation afin de dynamiser sa croissance. Créée en 2008 par Marie-Anne Canto-Dunston, la PME possède un fort ancrage en Seine-Saint-Denis. Afin de respecter ses engagements RSE et offrir des prestations de qualité grâce à des fournisseurs et partenaires locaux, la société a fait le choix stratégique de ne pas intervenir au-delà d’un rayon de 30km de son laboratoire situé à Epinay-sur-Seine (93).

Par le biais de la convention de revitalisation signée avec la Caisse d’Epargne Ile-de-France, A Table a pu embaucher 6 nouveaux collaborateurs tout en privilégiant l’emploi local.

« Avec la Caisse d’Épargne Ile-de-France, nous partageons un engagement mutuel pour le territoire. Ce prêt nous a permis de répondre à un besoin d’effectifs, ce qui facilitera sur le long terme notre croissance. Notre objectif est d’atteindre le statut d’entreprise ESS d’Excellence. A la Caisse d’Épargne Ile-de-France, nous avons été doublement bien traités car outre le prêt, nous avons pu accéder à une offre de services élargie en tant que client du Pôle Economie Social et Solidaire (ESS) » déclaire Marie-Anne Canto-Dunston, Fondatrice et Dirigeante d’A Table 

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Un financement adapté pour un hôpital d’envergure

Hospital surgery corridor

Acteur majeur dans le domaine de la santé, la Caisse d’Epargne Ile-de-France finance le futur Groupement hospitalier Nord-Essonne situé sur le plateau de Saclay, qui accueillera ses premiers patients dès 2025. Construit par Eiffage, il accueillera sur 45 000 m2, 475 lits et 10 blocs opératoires, des services de médecine, de chirurgie, de médecine aiguë (réanimation, soins intensifs) et une maternité. La première pierre a été posée cet été et l’ouverture au public est prévue en 2025.

La différence entre le coût total de la construction et les fonds propres est financée par un emprunt bancaire de 117 millions, réparti à parts égales entre 4 banques dont la Caisse d’Epargne Ile-de-France.

Nous octroyons ainsi un prêt de 29,25 millions d’euros sur 34 ans. Le bouclage du plan de financement ayant été perturbé par la crise sanitaire, la Caisse d’Epargne-Ile-de-France  a également accordé une ligne de financement à court terme de 10 millions d’euros pour accompagner le futur hôpital dans la gestion de sa trésorerie.

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L’affacturage, un complément de financement

Female accountant or banker making calculation of finance and ec

Les conditions du recours à l’affacturage ont nettement évolué. Est-il pertinent pour toutes les entreprises ?

Gaëtane Huguenet : L’affacturage permettait d’abord à une entreprise qui n’avait plus accès au financement bancaire classique de continuer à bénéficier d’un financement court terme. Désormais, il s’agit aussi pour l’ensemble des entreprises, d’un mode de financement complémentaire. Il est d’autant plus attractif que le processus est complètement automatisé et que les clients de l’entreprise ne sont pas nécessairement informés que leurs factures sont affacturées. Le factor peut prendre en charge la relance, le recouvrement des factures impayées, ou non.

Laurène Arnoult : Nous pouvons aider une entreprise à passer un moment difficile, car un financement à travers l’affacturage est adossé à des créances et n’est donc pas lié à la qualité de l’entreprise. Son montant peut être plus élevé que celui permis par un découvert, puisqu’il peut représenter jusqu’à 100 % des factures en cours de règlement. Mais l’affacturage est d’abord une technique de financement qui permet d’accélérer sa croissance et elle est très bien adaptée aux entreprises récentes, qui ne sont pas forcément dotées de fonds propres importants.

Les sociétés en bonne santé financière ont donc aussi vocation à s’équiper.

GH : Nous conseillons aux entreprises bien portantes d’anticiper le besoin en mettant en place cette mécanique, afin de la roder et de pouvoir saisir des opportunités d’investissement, grâce à la mobilisation du poste client, dans l’attente d’un financement classique.

Nous pouvons mettre en place un financement global des factures, dit financement de balance client.

Nous sommes aussi susceptibles d’accompagner nos clients dans leur développement international, en apportant le même service à leurs filiales européennes et dans certains pays non-européens.

 

Certains secteurs en particulier trouvent dans l’affacturage des réponses à leurs enjeux de financement. Quels sont-ils ?

LA : Le besoin de trésorerie est un vecteur crucial de pilotage d’une entreprise.

Et ceci est d’autant plus vrai pour les entreprises dont le BFR (besoin en fonds de roulement) est élevé : il s’agit d’entreprises qui doivent assumer de longs délais de paiement de la part de grands comptes ou d’institutions du secteur public.

Cela concerne, en particulier, les acteurs du secteur du bâtiment ou de l’industrie. Leur modèle, qui se caractérise par des délais de fabrication ou de construction de plusieurs mois, voire plusieurs années, implique souvent de payer leurs fournisseurs avant même d’être payés par leurs clients.

En pratique, comment s’articulent l’affacturage et les financements classiques ?

GH : L’affacturage est un élément important de la structuration de la dette. Un crédit syndiqué est par exemple octroyé au regard de ratios d’endettement à respecter.

Or, l’affacturage peut permettre de faire sortir la dette du bilan et donc de réduire le niveau d’endettement. L’opération d’affacturage est alors qualifiée de déconsolidante. L’objectif est de diversifier les sources de financement et d’en réduire le coût global, car ce mode de financement, adossé à une créance, est moins coûteux que d’autres financements court terme, et que le découvert en particulier.

 

LA : Pour un dirigeant d’entreprise, échanger avec un expert factor est l’occasion d’enrichir sa culture du financement, d’avoir une réflexion sur l’ensemble des modes de financement à sa disposition.

L’affacturage est adapté aux entreprises récentes, qui ne sont pas forcément dotées de fonds propres importants.

En quoi le contexte actuel, marqué par un fort rebond de l’activité dans la plupart des secteurs, renforce-t-il l’attrait de l’affacturage ?

GH : Le redémarrage rapide de l’économie a entraîné un afflux de commandes. La conséquence est un effet ciseau, c’est-à-dire un besoin de financer des achats auprès des fournisseurs, avant de tirer concrètement les bénéfices de cette reprise, dans un contexte où les coûts d’approvisionnement ont augmenté.

L’affacturage pourra efficacement répondre à ces nouveaux besoins.

Affacturage

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La Caisse d’Epargne Ile-de-France, le MOCI, Bpifrance et Pramex publient le Livre Blanc « Comment réussir son implantation à l’étranger ? »

Businessman handshake for teamwork of business merger and acquis

EN UN COUP D’ŒIL, VOICI CE QUE VOUS TROUVEREZ DANS CE LIVRE BLANC :

Les prérequis pour s’implanter à l’international

  • Comment se faire accompagner ?
    Le rôle des organismes spécialisés, des pouvoirs publics, de la banque…
  • Comment évaluer ses capacités à se lancer à l’international ?
    Les bonnes questions à se poser, les outils de diagnostic
  • Comment élaborer son offre ?
    L’étude de marché, l’analyse du contexte local (législation, risques…)
  • Comment se préparer à vendre ?
    La prospection, les solutions de distribution, les encaissements
  • Comment sécuriser son développement à l’international ?
    Les garanties, les assurances, la prévention des risques

Les structures juridiques

  • Pourquoi faire le choix de la filiale ?
    Les avantages fiscaux, la maîtrise des risques en proximité, l’image sur le marché local… Mais aussi les erreurs à éviter !
  • Pourquoi faire le choix de la succursale ?
    Les obligations réglementaires, le cadre fiscal, l’organisation…
  • Pourquoi faire le choix du bureau de représentation ?
    Bénéfices, limites…
  • Pourquoi faire le choix de la joint-venture ?
    Conditions, avantages, régime fiscal…

Le rôle de la banque

  • Aide à la création de filiales et aux opérations d’acquisitions internationales
    Gestion administrative, comptable et financière
  • Financement du développement
    Lignes d’avances en devise, préfinancement de l’export
  • Sécurisation des transactions
    Crédit documentaireremise documentaire
  • Couverture des risques
    Risque de change, risque client…
  • Émission de garanties
    Lettre de crédit stand-by

Le livre blanc est également enrichi de témoignages d’experts et de solutions concrètes à disposition immédiate des dirigeants désireux de réussir le développement international de leur structure. Il est un outil indispensable, créé avec avec Le MOCI, Bpifrance et Pramex International, pour oser voir plus loin, plus grand.

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Prêt à impact : la dynamique est lancée

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Après avoir innové en signant son 1er Prêt à Impact en octobre 2020 avec la Régie Immobilière de la Ville de Paris, la Caisse d’Epargne Ile-de-France a continué sa marche en avant avec 4 nouveaux contrats entre mars et juin 2021. Deux prêts à impact social et deux autres sur des thématiques environnementales pour des montants allant de 10 à 30 M€. Les entreprises concernées sont ICF La SABLIÈRE, DOMNIS, 1001 VIES HABITAT et encore BATIGÈRE en IDF. Quant aux associations bénéficiaires : Habitat & Humanisme, Agelis, SAMU SOCIAL DE PARIS et la Fondation BATIGÈRE. Une nouvelle signature avec RIVP est également prévue pour courant juillet. Un vrai succès pour cette offre responsable indexée sur des objectifs sociaux et environnementaux qui s’inscrit pleinement dans la stratégie RSE de la CEIDF.

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